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Auda Skia
22 octobre 2009

le zombie dans le miroir...

le zombie dans le miroir...

A l'origine, le zombie est issue du vaudou haïtien et n'est qu'un être-vivant a qui, par drogue et envoutement, l'on fait perdre toute volonté propre. Mais il demeure vivant. Il n'est pas au sens strict du terme, un mort vivant. Il est simplement sous contrôle.
Le zombie, le mort qui marche, quand à lui, nous vient de ces mélanges de religions et de mythologies, qui, brasser par le temps et les sociétés, se sont assemblés en une idée simple:
"Quand il n'y a plus de place en Enfer, les mort reviennent..."

On comprend l'idée séductrice des vampires (la puissance est une malédiction), des monstres et autres goules (ne t'écartes pas du sentier ou l'inconnue te détruira à coup de dents et autres mandibules ). Ce sont les outils premiers du contrôle des masses. Ils existent depuis que le pouvoir à remplacer la force et creer une "normalité" controlable.
Mais ces morts qui marchent... ne nous séduisent pas! Ne nous demandes pas de suivre des règles! Ils sont beaucoup plus intéressants que ça.

Issues de notre inconscient, ils sont l'avatar de notre conscience collective.

Ils ne sont pas là pour nous apaiser et nous dire que les puissants souffrent aussi, qu'il y a un revers à toutes médailles (elle est bien bonne celle-là!). Ils ne sont pas là non plus pour nous briser l'échine et nous obliger à croire que c'est dans l'homogénéité et l'obéissance qu'est notre salut. Non. Bien sûr que non. Diantre! Il n'est plus temps pour ces chimères.  La leçon est apprise...

Non les morts vivants sont ce que voit notre conscience collective quand elle se regarde dans le miroir. ils sont la Vérité sur les maux actuels de l'humanité.

Il ne suffit pas d'un pieu dans le cœur de leur vampire en chef pour les exterminer. Et ni une balle en argent ni une torche ne les arrêtes ou ne les obliges a retourner dans leurs ténèbres. Et une balle dans la tête... humpf ! Ca ne diminue que ton chargeur, que ta réserve de vie. Car c'est dans leur multitudes qu'il faudrait tirer.

Toujours plus nombreux... En détruire un ne leur fait rien... Leur faim est insatiable. On ne peut ni les raisonner ni les éduquer. Et à la fin ils erreront dans un monde sans vie. C'est inéluctable !
Ils sont la prédiction de notre avenir, le jugement définitif de nos âmes. Ils sont le cri d'alarme le plus strident et le plus clair que notre subconscient collectif ait jamais trouver en plus de 15 000 ans d'existence pour nous avertir de ce que nous sommes devenu.

Comment ça tout ça n'est pas clair ! Ok, ok je développe !

 

Ce qui est intéressant avec les morts-vivants c'est qu'ils sont l'avatar des peurs de notre époque. De notre époque à nous ! De notre époque, ai-je dit... Oui, pas de nos individualités à ce moment T.

Les morts-vivants ne sont pas le croc-mitaine de notre époque. Ils ne sont pas là pour nous faire rentrer dans le rang. Nous aligner sur une morale manichéenne, judéo-crétine de masse pour noyer nos individualités dans la peur de la différence et l'amour de la conformité. euh... je vais peut-être changer de  formulation parce que, après une phrase comme ça, c'est dur de continuer sur la lancée.

Les morts - vivants ne sont pas des crocs mitaines... Ils ne nous disent pas "attention, y a des tueurs partout (sauf dans les magasins bien sûr) ! Reste chez toi (où va acheter un truc) ! Ils ne nous chantent pas ! Va au Club Méd, car à partir en globe-trotteur ou a louer une bicoque non homologuée tu va tombé sur Jason, des mutants cannibales, voir si vraiment ta pas de chance, un loup garou ou un bon gros démon issue du huitième Enfers, à gauche  du loft de Damien. Et tu perdra tout ! Ah ! et ferme bien ta porte. N'invites personne. Ne te laisse jamais séduire car le vampire rode, et il y a des gens pour qui c'est tout les jours Halloween. Alors ferment ta gueule, matent des films mais surtout va bosser... plus... encore un peu... voilà. maintenant dépense ... euh, tout s'te plait, il en reste là... voilà ! Bon ! Bin ta journée est fini, dort un peu, et on recommence ! Désolé je m'emballe.

Le croc mitaine est un flic au service d'une institution qui ne sert plus que ces propres intérêts ! Cette institution est la sommes de ces individus. Les crocs mitaines sont des gardes fous qui nous rappellent notre place. Nous sommes individuellement ce monde pourri. être autre que cela ferait tout s'écrouler. Alors donnons des peurs pour nous empêcher de gouter a d'autres perceptions et d'autres existences.

Alors que les mort-vivants.... Bin... C'est trop tard les gars ! Rien a péter de c'que vous glander. bon ou mauvais, riche ou pauvre, travailleur ou chômeur.... Tu as déjà tout perdu ! Et tu le sais. Car c'est ta nature.

Et que ce soit maintenant et toi ou hier et lui ça ne change rien.

Ils ne sont pas le développement d'un mythe de religions sumériennes où d'orient. Ils ne sortent pas de l'univers chaotique des contes vikings où celtes.... Pas non plus enfantés par des visions de songes où de peyotl de ces civilisations du nouveau continents. Ils ne sont pas non plus les restes abimés, et animés  des croyances primaires de nos ancêtres lointains. Non ! Ils sont création de notre monde, de notre temps. De cette civilisation dites industrielle et démocratique.

Pas de Dieux ici, pas de héros non plus... Ici le croc mitaine est le sauveur ! Il sauve l'univers de ce grain de beauté cancéreux qu'est l'Homme.

Oui je sais mon explication est plus abscons que mon prologue mais, ne vous inquiétez pas, ça empire.

Bon ok, les morts vivants, ne sont pas la réponse à nos peurs de l'inconnu, ni l'outil indispensable à l'appareil d'état. Non plus la couverture rassurante de nos nuits. Mais alors que sont ils ?

Ils sont nous ! Nous maintenant et ici.

Ils sont sans réflexions, simplement poussé par nos plus primaires instincts, comme nos individualités modernes; moi, moi, moi.

Une balle dans la tête les tue... comme l'image d'Épinal moderne du suicide humain.

Ils avancent et tuent, sans répits et sans gloire, comme notre civilisation. Mangeant tout sans en avoir de besoin jusqu'à la fin.

Ils sont si naturel, si compréhensible, que l'idée même du divin devient risible, comme nos cultures qui portent si haut la religion qu'ils la dénature et la rendent sans sens ni magie. Car, voit, le mort marche, sans raison ni but. Le divin n'as pas de conscience et n'as donc rien de divin.

ils avancent et mangent, comme pour survivre, mais la survie ne leur apportent rien. Rien d'autres que d'avancer et de manger.

Vois les morts vivants marchent ! Il n'y a plus rien d'autres que nous dans l'univers. Nous l'avons choisis ! Nous et rien d'autres !

Vois! On ma briser mes rêves et l'on ma refiler des rêves manufacturés. Marche! Fait des enfants, travail et que le temps te tue. Vois ! L'homme est ma seul préoccupation, il n'y a rien en dehors, que nos crocs et le désert. Vois ! Nous marchons et mangeons sans répits, seul la décomposition de nos corps et la balle du Damoclès moderne au dessus de ma tête peut m'arrêter et me sortir de mon état pour me jeter dans le néant.

Nous avons tronquer notre conscience pour nos instincts, notre liberté pour l'individualité, notre part de divin pour une forme de continuité.

 

Vois, nous sommes des morts-vivants. Nous érront jusqu'au Néant, nous occupant le corps et l'esprit d'inutiles pouvoirs qui ne nous apporteront que de faire passer notre temps individuel et de précipiter celui de l'humanité.

 

Le clinquant de la prouesse humaine à terni, le mystère de notre Terre et des cieux s'est évaporé. Il n'y a que des morts en sursis qui répètes sans cesse les mêmes erreurs suivants les mêmes instincts inadaptés... 

 Vois, nous sommes des morts-vivants... N'y a-t-il que poussières et mouvements dans l'univers? Pas de conscience?

 

Et bien si. Mais pas ici ni maintenant. La conscience est a redecouvrir, à réinventer. Mais pour cela il nous faut nous liberer de notre monde que l'on croit immuable et ineluctable. Il va faloir nous liberer de notre peur de nous même et de celle de l'avenir. la conscience n'est pas une pensée mais un acte. Et c'est ça le mort-vivant, le choix d'agir par habitude comme on nous l'a appris tel un zombie ou vivre en être conscient. la difficile conscience ou la facile habitude...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




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